mercredi 9 novembre 2011

stress

Un petit coup de stress ? Pas de câlin en vue, ou personne pour le faire ? Pas de zamal non plus ? Mais un besoin irrépressible d'être apaisé ?
Bon alors voilà :

On dit de certains humoristes qu'ils pourraient vous faire rire même en lisant le bottin ...
Et bien Solomon Burke, lui, il pourrait le chanter ... le bottin, qu'il vous ferait frissonner : c'est de la testostérone dans un gant de velours
C'est le " Marlon Brando " de la Soul.
Eh les filles, on ne s'affole pas, ce n'est pas la peine de reluquer le thermomètre toutes les 30 secondes, il bouge pas, c'est pas la température qui baisse ... c'est juste sa Voix ...  grave, grave... le plus bel instrument de ce morceau.
Il pourrait chanter dans une église, y taquiner les anges ... accompagné d'un orchestre de gospel ou d'un orchestre symphonique, d'un orgue ou d'une guimbarde, ça ne changerait rien, au final, c'est toujours du baume pour les bleus ....... les blues de l'âme . 
Quand on pense qu'il n'a failli rien faire, ç'aurait été un des plus grand gâchis musical de ces dernières décennies !!!!
Imaginez, Solomon Burke n'est pas un débutant, il a chanté la soul à peu près au même moment que James Brown. Grand mal lui a pris, car le petit James, malgré sa frêle silhouette comparée à celle de l'imposant Salomon, lui a tellement fait de l'ombre qu'on a à peine entendu parler de lui, tout juste une apparition dans la BO de Dirty Dancing, c'est pour dire !!! et il s'est noyé dans les affres de la dépression et de l'attente d'un succès qui ne viendra jamais. Pourtant, sa voix, sa voix ........
Au début du millénaire, un blanc-bec nommé Joe Henry, dont on entendra parler à plus d'un titre dans les lignes de ce blog, vient le voir et lui propose rien d'autre que la résurrection : un album produit de main de maître, d'une finesse sonore, d'une qualité instrumentale dépassant le cadre de la soul, du gospel, du blues, du jazz .... on est dans les confluents de toutes ces musiques l'espace d'un album, et cet album, c'est "Don't Give Up On Me"

Allez-y, pour les blessures de l'âme mais pas que, allez-y pour tout.

En voici un petit aperçu :
Sachez aussi qu'en dépit des apparences, et des préjugés, il s'est également acoquiné avec quelques grands noms de la country.
Oh, sacrilège, il a osé le dire, il aime la country, cette musique de cowboys qui taquinent la gâchette, tétinnent la bibine, le lasso et les rodéos, ces ploucs républicains racistes et machos comme peuvent l'être certains premiers ministres italiens ....
Et bien non, détrompez-vous, vous n'y êtes pas du tout et un jour peut-être aurais-je l'occasion de vous montrer que tout n'est pas tout blanc ou tout noir dans la country.
Pour en revenir au grand Solomon Burke, il est un des rares, avec Ray Charles notamment, à avoir fricoter avec la country, et c'est très bien comme ça. Un exemple ?

Voilà : 

Juste un dernier petit mot pour informer les aimables patients sensibles aux bleus de l'âme et au noir de Solomon, que le bougre a trépassé il n'y a pas très longtemps. J'en ai été très attristé.

1 commentaire:

  1. merci bro, ces 2 morceaux sont excellents. Sans stress je les savoure très bien aussi, il sont très chaud et ça fait du bien ces temps-ci.

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