dimanche 22 janvier 2012

Résurrection

Non, Bill Withers n'est pas mort !!!
Souvenez-vous, le génie trop peu connu auteur de tubes gigantesques de la soul des 60's et 70's, père du "aint' no sushine" et de "lean on me".
Bon, en réalité c'est vrai qu'il n'est pas mort, et c'est tant mieux pour lui mais quand même, il pourrait très bien l'être, je veux dire, mort. Bon et bien dans ce cas, il faudrait qu'il ressuscite !
Prenez James Brown, Solomon Burke, Marvin Gaye, Gil Scott Heron, Lee Moses, Nina Simone, Curtis Mayfield, Isaac Hayes, Otis Redding, eux, ils sont bien morts, et il en faudrait des résurrections, à la pelle !
En ce qui concerne notre cher Bill Withers, le jour où il passera de vie à trépas, ce que nous ne lui souhaitons pas, fort évidemment, on pourra quand même le résurrecter, et avec la manière, et avec brio et surtout avec Michael Kiwanuka !!
 
Le jeune Michael Kiwanuka est anglais, mais aussi ougandais, et il a signé ces derniers mois quelques véritables petites pépites dignes de ce cher Bill Withers, en attendant son album qui ne devrait à priori pas tarder. Il a même l'affront d'aller nous rappeler aux bons souvenirs de Fela, c'est pour dire, et parfois, il porte même les habits du troubadour Folkeux de Mister Bob Dylan, et il le fait très bien.

Vous me direz "ok, peut-être, c'est bien beau tout ça, mais s'il ne fait que copier ses pères, à quoi ça sert ??" Et bien je vous répondrai qu'il ne fait justement pas que copier ses pères, il les tutoie et les transcende, c'est consternant de voir à quel point il a intégré les bases de la soul music à son âge, et il en n'a que 24 !!!
Pour preuve, ses morceaux ont le parfum et la fraicheur de ces premiers moments qui nous ont tant fait frissonner, lorsqu'on se disait que rien de dépasserait la première fois. Il a tellement tout compris qu'il peut même se permettre d'aller plus loin, et de frôler la grâce de la douceur juste après le groove et la rage inhérente à la bonne vieille soul music !!!

Je parierai toutes mes paires de roupettes sur sa frimousse et jure que désormais, mon réfugié africain préféré n'est plus Corneille, mais bel et bien Michael Kiwanuka, tiens-toi le pour dit !!!






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