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vendredi 1 mars 2013

carrie #7

Mon ex n'a jamais compris pourquoi je n'avais jamais trémoussé mes fesses boutonneuses sur les airs synthétiques et post-disco-punk des dancefloors des années 80, et les badauds me pointaient du doigt lorsque je ne m'extasiais pas devant le retour fracassant d'Indochine.
Mais ça y est, tout ça c'est bel et bien fini, car j'ai enfin compris : il me manquait juste le tube qui m'ouvrirait les portes de la sagesse, et ce tube, c'est "sur le quai" de ces petits frenchies de The Bewitched Hands.
Et je défie quiconque de ne pas remuer une once de graisse fesseuse en écoutant cette mièvrerie bien neuvième degré et pourtant tellement .... je trouve pas les mots dis !!



vendredi 15 février 2013

les conseils du véto

Pour devenir un chacal, rien de mieux qu'un bon petit Villagers et ce fantastique "become a jackal" qui pourrait rester dans les annales.
Je trouve cet irlandais (oui, ils sont pas très nombreux en réalité ces villageois) bien au dessus de tous ces bouseux folkeux à la barbe de 3 jours trop parfaite pour prétendre sentir le bon vieux foin des campagnes, là, on y est en plein, dans les campagnes, et même ailleurs.
Il vient de sortir un deuxième album, mais je n'ai toujours pas enlevé son premier de ma platine alors je préfère parler de celui-là : il s'appelle aussi "become a jackal" et il est très bon.


J'ai failli ne retenir que les vertus vaporeuses et alcoolisées des villageois au féminin, mais bon tampax, ce sera pour une prochaine fois, il y en aura d'autres !

vendredi 14 décembre 2012

vache qui pisse

"Paraît-il, lorsqu'elle chante ... la pluie s'arrête"
J'insiste, mais ça vaut le coup.

mercredi 5 décembre 2012

huiles esentielles #8

Les enfants de Pink Floyd et des Beach Boys


carries #4

Ce groupe me réconcilie définitivement avec le Rock, et je pense que je n'écouterai plus seulement Radiohead dans mes moments de grande tristesse urbaine.
Et de tubes, ces ours du nord n'en ont pas fait qu'un seul :





mercredi 28 mars 2012

Le syndrome de Hamelin

Oui, je sais, ça faisait un bail ... bref.
Il est grand temps pour moi de vous parler de Thomas Dybdahl, car les maux de l'âme n'ont pour lui aucun secret.
 
Il est en effet capable de soulager n'importe quel cœur blessé, n'importe quel cœur serré, n'importe quel cœur croisé ... et j'en passe.
Si ce gars-là était remboursé par la sécu, n'oublions pas que vous êtes chez votre docteur, il n'y aurait plus aucun trou nulle part !
Ni dans la sécu, ni dans l'ozone, ni dans quelque galaxie, sauf peut-être au milieu de certains Donuts (RIP J-Dilla, repose en paix !!!)

Et si les hommes, je veux dire les êtres humains, étaient les enfants du conte des frères Grimm, vous savez, cette histoire où tous les enfants suivent, enchantés et même hypnotisés, un joueur de flûte, prions tous les dieux de la terre et d'ailleurs que ce joueur de flûte n'ait aucune mauvaise intention.
Car Thomas Dybdahl serait notre joueur de flûte de Hamelin et on le suivrait partout s'il le fallait.
Sa mélopée vous prend par les tripes, après avoir envahi vos oreilles, anéanti votre cœur, on y revient, et bloqué votre souffle, pour enfin s'échapper non pas par les pieds, mais par les pores de votre peau, vous savez, ce truc bizarre qu'on appelle le "frisson" !!!
 

Je devais vous parler de Thomas Dybdahl car il est celui qui m'a le plus ému depuis Marvin Gaye !!!
ça n'a peut-être rien à voir me diront certains, musicalement parlant j'entends, quoi que .... vous avez entendu cette voix ? On n'est pas un peu dans l'essence même de la soul ?!
 
 
Ce type a forcément été touché par la grâce ou je ne sais quel truc inexplicable, le genre de truc qui peut vous amener un jour à vous dire "Ah ben tiens, ça alors, ce n'est pas parce que je ne l'explique pas que ça n'existe pas !" 
Je sais pas moi, mais à sa naissance, les fées, les muses, les mouches, les tout ce que vous voulez se sont penchées sur son berceau, je vois pas d'autre explication, parce que tout ce qu'il touche se met à briller de ce feu étrange qui ... oups, pardon, je m'égare.


Il se dégage de ses chansons une sensibilité poignante, que ce soit dans sa voix, ses mélodies, ses arrangements, tout ce qu'il touche brille je vous dis.
Et je n'oublierai jamais ce jour de septembre 2006 où, assis devant mon ordinateur, je découvrais, médusé devant l'écran, et surtout devant mes petites enceintes, la voix de Thomas sur i-tunes, en tombant dessus un peu par hasard. En fait, je cherchais un morceau de Jaga Jazzist, un drôle de super groupe formé de 15 musiciens de jazz qui s'essaient à l'électro, sur scène ça dépote mais je m'égare encore un peu. Ah oui, il faut savoir que ce lutin norvégien a aussi fait 2 albums avec certains de Jaga et d'autres groupes dans le style glut, mélangeant jazz, électro, pop, c'est assez intéressant, j'en parlerai sûrement plus tard.
D’ailleurs, il reste quelques traces de ses élucubrations un peu expérimentales dans ses albums : 
 
 
Bref, il a suffi d'une écoute pour que je passe les 4 heures suivantes à écouter un par un les autres morceaux qu'Apple avait eu la bienveillance de me proposer.
J'ai, dans la foulée, acheté tous ses albums, et n'ai écouté que ça pendant des mois. Et ça fait 7 ans que ça dure et j'en parle toujours, faut que j'arrête !

jeudi 10 novembre 2011

rage de dent

Je ne connais qu'un seul remède vraiment efficace, et ça marche un peu pour tout, il suffit de déplacer le problème.
Par exemple, pas plus tard qu'hier, je discutais avec un ami blogger qui se plaignait d'une rage de dent horripilante. Il soufrait, à priori beaucoup, bref, on discutait de ci de ça, et lui me rabâchait toutes les 10 secondes que ses dents .... c'était insupportable et nanani et nanana .... alors à la fin, je lui ai conseillé de déplacer le problème. Devant l'attention qu'il m'accordait et l'impatience que je percevais dans son manque de voix, je me suis permis d'être un peu plus explicite, à savoir :
Si vous avez très mal quelque part, pour oublier votre douleur, il faut vous faire mal ailleurs.
Mais vous êtes fou, me direz-vous, après je vais avoir mal ailleurs !
Et bien c'est exactement ce que je suis en train de vous dire, une autre douleur mais que vous maîtrisez un peu mieux et puis ça change, c'est sympa et c'est toujours ça de pris, par exemple, défoncez-vous les tympans !
En partant de là, je vous conseille plutôt un bon Slint, ça détruit les oreilles, mais c'est aussi très beau, c'est mélodieux, c'est riche, c'est même mieux que ça, c'est planant, c'est surprenant, c'est rare et c'est  bien mieux qu'une rage de dent ou que Céline Dion !!!

Slint et moi, c'est un peu la même histoire que Fugazi et moi, mais avec une année d'intervalle. Même blocage, même claque, même ami à côté, mêmes silences pendant des heures, juste la surprise. On découvrait un son jamais entendu avant, une violence et une mélodie à priori incompatible et pourtant .....
Slint a tout du groupe culte, un premier album bouleversant, dans tous les sens du terme, suivi d'un deuxième album devenu cultissime, fondateur, "Spiderman", et une séparation prématurée. Un son rugueux, à la limite du métal d'Helmet, des structures déjantées, une production trempée dans l'acide, des rythmes fracassés, et à côté, des voix le plus souvent audibles, des lignes musicales magnifiques, ou à défaut plus qu'originales, ce qui est parfois plus intéressant ! Ils ont crée un style à part, le post-rock.
Chaque membre est parti faire évoluer la musique ailleurs, pour pas s'embêter dans la vie, ils sont allés créer, ou bien accompagner les Breeders, Tortoise, Will Oldham, Four Carnation, Aerial M et j'en passe.
Mais jamais très loin de Steeve Albini.
Ils ont marqué ma jeunesse, au même titre que Fugazi, que les Pixies ou que Sonic Youth.
Leur son pourrait faire penser au meilleur Nirvana, à My Bloody Valentine, mais le son, c'est tout, parce que le reste, c'est une toute autre histoire.


Le morceau n'est pas très court, c'est vrai, mais justement, soyez attentifs aux différents thèmes. L'intro est sommes toutes assez basique. Le thème est planté, bien campé, c'est sourd et c'est lourd. Mais dès 1'43, on entre dans un passage "métal hurlant", avec une rythmique pourtant très lancinante. Mais ça ne dure pas, à partir de 2'03, on revient à des accords moins bruyants mais tout aussi déstabilisants, dissonants même. Jusqu'à la 6'42, ça oscille entre le dissonant, le métal hurlant, des voix semi parlées, avec toujours ce thème récurrent mais tellement hypnotisant, des silences oppressants, des interludes qui annoncent une suite inimaginable, bref, on ne voit pas trop où ils veulent en venir. Et là, on comprend ! On assiste à un déferlement de violence, de son surpuissant, un mec qui hurle "I miss you" avec ses tripes, c'est énorme, c'est mélodique, c'en est presque beau, et ça s'arrête, comme pour nous surprendre jusqu'à la fin.
Ce morceau pourrait être classé à côté du " Paranoid Android" de Radiohead de par son côté orchestral, déstructuré, et déjanté.

Après ça, la rage de dent, c'est un détail superflu, des broutilles, de la gnognotte en boîte, d'ailleurs, on l'avait oublié.

samedi 8 octobre 2011

métamorphose

Si j'avais été ado là, par les temps qui courent, je pense que j'aurais été ce genre de rebelle un peu chiant qui ne rate aucune occasion de descendre dans la rue plutôt que d'aller en cours et qui, en cachette bien sûr, se mate toutes les séries avec des vampires et des loup-garou. Je cite donc True Blood et consorts dans les quelles les gars se transforment un peu comme ils veulent. Des fois, c'est pas très simple, il faut attendre la fois par moi où t'as pas forcement tes règles, mais où tu as la pleine lune dans la face sinon t'es rien. Dans d'autres circonstances, certains ne peuvent vivre que le soir, c'est sympa au début quand t'es jeune, mais ça fait une image un peu sombre dans ta télé, quand tout se passe la nuit.
Et puis tu as les métamorphes. Alors eux, c'est trop le pied, ils se transforment en animal quand ils veulent, ils ne sont pas obligés d'attendre le cycle infernal des menstruations ou n'importe quel autre !! Et ça te fait te poser des questions existentielles sur le fait de grandir, la maturité, l'âge adulte et tout ça quoi. Si je pouvais, je me transformerais en qui ? Pas en quoi, mais en qui ? Un peu le même genre de question que tu te rappelles t'être posé pendant ta séance de psy au cours de laquelle tu t'es plongé dans ton enfance à l'époque où tu rêvais d'avoir d'autres parents que les tiens, ça vous parle ???!!
En tout cas, si je pouvais être quelqu'un d'autre, je serais qui ?
C'est quand même un peu bien de se poser cette question, surtout quand t'es plus trop ado !
En tout cas, je l'avoue, j'ai peu de souvenirs de mon enfance, mais je me souviens m'être torturé l’encéphale plus d'une fois avec ce genre de questionnement quand j'étais jeune.
Le meilleur remède, à ce niveau-là, c'est lorsque la femme chat nous parle du meilleur.
Je fais bien sûr allusion à cette émouvante Chan Marshall, alias Cat Power lorsqu'elle chante "the greatest". Vous l'aurez sûrement entendu dans des films tellement cette chanson est touchante, enivrante. Moi, je la chante en louange tous les jours depuis la sortie de cet album éponyme pas si terrible que ça au demeurant. "The Greatest".

 Je traîne autour de Cat Power depuis 1996 et son "Nude as the news" sorti sur l'album "What Would the Community Think". J'avais été bluffé par la beauté de sa voix à une époque où je ne faisais absolument pas attention à ce genre de détail. Sa musique me faisait penser à Pavement, en moins punk, Sammy, Swell, ces groupes élevés à Sonic Youth mais qui en sont un peu sorti, gràce notamment  à des guitares moins virulentes. Mais sa voix !!! Je n'avais pas l'habitude d'entendre une si jolie voix sur ce genre de rock indé.
Après, il y a eu "You are free", très beau, moins alternatif, plus formaté aussi, et puis enfin, "the Greatest".
Et ça me fait plaisir d'en parler parce que son parcours résume un peu mes goûts, car sur cet album, elle retourne à l'essentiel, le son de Memphis, la Soul, le Son. D'ailleurs, elle s'accompagne d'anciens musicos d'Al Green, le grand Al Green, chanteur de soul auteur d'hymnes intemporels sur lesquels nous reviendrons sûrement plus tard.
Donc Cat Power peut nous parler de métamorphose et je la laisse car elle le fait beaucoup mieux que moi :


 Et puis je vous prescris aussi le premier, celui qui m'a fait tomber :


Je ne sais pas si c'est une bonne idée de mélanger les genres comme ça, mais ce n'est peut-être pas un hasard si je vous parle de métamorphose alors que ces temps-ci, je suis plongé dans l’œuvre de Richard Strauss et son "Metamorphosen" justement. Pour ceux qui en auront le courage, ça vaut le déplacement, c'est d'une intensité, ça fait mal au ventre tellement c'est poignant, épique, et vibrant. Je ne vous laisse que la première partie et les plus téméraires iront voir la suite.


mardi 27 septembre 2011

toxicomanie

Désolé si le cabinet est resté fermé pendant si longtemps, c'est que votre bon docteur Poum Poum Tchak était invité à un colloque des laboratoires Servier. J'avais perdu mon médiator !
Là, ça va mieux, j'ai moins mal au ventre et je dois vous parler de toxicomanie.
Donc, votre fils se drogue, et vous êtes inquiet. Vous ne vous rappelez plus ce que vos parents vous ont dit lorsqu'ils vous ont surpris dans votre chambre à tirer sur un petit bédot ? Vous ne vous souvenez pas de ces arguments si convaincants, de ceux qui vous remettent dans le droit chemin ?
Une seule solution, un seul mot : "straight edge".
C'est un mouvement issu de la scène punk hard-core de Washington qui prône (prônait je pense) une abstinence totale d'alcool, de drogues, de sexe, de ..... Oh my god, mais où vont-ils chercher tout ça ?
Il est associé à Ian McKaye, éminent membre de Minot Threat mais surtout de Fugazi.

Ah enfin !!!!! on y vient ! Depuis le temps qu'il nous en parle, de ce Fugazi .... Fugazi par ci .... Fugazi par là, et toujours rien ..... on va enfin savoir !!
Et je ne peux pas vous parler de Fugazi sans évoquer le souvenir de la première rencontre avec ce groupe. Cet épisode fait partie des moments les plus marquants de ma vie, et il continuera de me hanter jusqu'à la fin 2012 si on ne fait pas attention.
Bref, nous étions, mon ami Baleinouze et moi-même, assis à la table de sa cuisine d'étudiant, au début des années 90. Je venais d'acheter "Thirteen songs", le premier album de Fugazi, sorti quelques années auparavant. Il nous tardait de l'écouter, ça faisait quelques temps déjà qu'on y pensait. Nous voilà donc à cette table et mon cher ami étudiant insère le cd dans la fente, après nous avoir servi une petite bière pour étudiant fabriquée dans le nord de la France, donc pas très chère et pas très bonne, passons.
Le premier morceau commence et à ce moment-là, il s'est produit un truc très étrange : nous n'avons pas ouvert la bouche pendant 2 heures, soit 2 écoutes d'affilée. 2 heures sans parler, les oreilles scotchées aux enceintes, à se regarder, et à halluciner. Au bout de 2 heures, j'ai du dire quelque chose dans le genre "j'ai jamais rien entendu d'aussi bon de toute ma vie !!!"
Ces 2 heures ont bouleversé ma conscience, non pas de l'humanité, mais de la musique. J'ai été complètement scotché, nous étions complètement scotchés. Ca nous a cloué sur place, figé, à se demander ce qui venait de se passer. Et ce qui venait de se passer, c'est que Fugazi venait de changer notre vie, en tout cas la mienne.
J'ai suivi la carrière de ce groupe durant plus d'une décennie, à attendre le prochain album, à ne jamais être déçu, jusqu'à ce que je me lasse, non pas du groupe ni de leur musique, mais du son des guitares en général. Je me suis réveillé un jour en ne voulant plus écouter de rock, ni aucun groupe à guitare. Bon, j'y suis revenu, mais ça m'a permis de m'ouvrir à tant d'autres styles que je ne regrette rien.

Cette ordonnance commence à traîner en longueur, il ne faut pas que je m'éternise, je vous offre donc un des chefs-d’œuvre de Fugazi, j'ai nommé "the argument", sorti en 2001 sur l'album du même nom.
J'aurais pu en choisir d'autres .... et je le ferai sûrement prochainement.
D'ici là, bonne écoute.


Ah, au fait, en passant, il faut savoir que cette histoire de "straight edge", c'est de la foutaise, enfin, non, ça a réellement existé, mais ce pauvre Ian Mckaye n'a absolument rien à voir avec ce mouvement, beaucoup le pensent, mais en vérité, et bien c'est pas vrai. La vérité, c'est que certaines paroles d'une de ses chansons, à l'époque de Minor Threat, ont été complètement interprétées et qu'on a cru qu'il voulait dire abstinence ! C'est lui qui le dit. Comme quoi ... la drogue  ....... c'est vraiment pas bon !

jeudi 8 septembre 2011

exorcisme

un petit remontant si vous avez le diable qui vous chatouille les neurones.

 Il s'agit de Gil Scott Heron, précurseur du rap, dans les années 70, chantre du slam, du soul-jazz.
Des titres mythiques samplés un million de fois, un militantisme radical, un écorché vif. Case prison, case drogue, case dépression et puis y a pas longtemps, case renaissance, exorcisme même, avec un album pour le moins original, "I'm new here", mêlant son glorieux passé aux sons d'aujourd'hui, quelques goutes d'électro, de rock, et toujours cette voix incroyable ...
Le morceau, c'est "Me and the devil" et on n'aurait pas pu trouver mieux.


Il est mort y a pas très longtemps, j'ai été triste.

illettrisme

"Apprends moi à lire
Apprends moi à écrire
Voilà les choses que tu peux faire pour moi"


On se croirait en classe de CP. Au fond de la classe, un pauvre gamin se lève et balance tout ça à sa maîtresse, comme si la maîtresse en question n'y avait pas pensé !!! .... Si c'est pas mignon ...
Et bien non, figurez-vous que cette complainte surréaliste est clamée par Kazu Makino, la langoureuse chanteuse de Blonde Redhead, dans un chef d’œuvre moderne et musical savamment nommé ... "Melody"
Alors à qui le dit-elle, qu'elle ne sait même pas lire ? On se sait pas trop, mais bon, ça donnerait presque envie de devenir instit' !!

Bon je sais, c'est quelque peu grossier et un tantinet tiré par les tiffs, mais que voulez-vous ?
Figurez-vous qu'en me relisant, je me suis rendu compte que je parlais souvent de Sonic Youth et de Fugazi, mais que je ne les avais jamais prescrits. Grand bien me fasse, c'est exactement ce que je m'apprêtasse à ne pas faire, quoique ..... on pourrait presque avancer que :
Sonic Youth + Fugazi = Blonde Redhead      ou presque !
En effet, si Blonde Redhead doit bien quelque chose à quelques uns, c'est bien à Sonic Youth et à Fugazi : même son, mêmes riffs de guitare (si si , sur un morceau, c'est exactement le même), même style (au début du moins), d'ailleurs ils ont été produits à plusieurs reprises par des membres de Sonic et Fugazi, c'est pour dire ....
Pour dire quoi ??? Eh ben que maintenant, ils font du reggae .... va savoir, moi, j'aime bien le reggae.
Voilà donc un des plus beaux morceaux qu'il m'ait été donné de prescrire, et je sais, ça n'a rien à voir avec l'illettrisme mais on s'en tamponne un peu le coquillard !!!
Écoutez plutôt :

 

Par contre, une chose est sûre, c'est qu'ils ne connaissent pas Michel Gondry, sinon, leur clip n'aurait pas été aussi ridicule !!!

lundi 29 août 2011

paranoïa

Bon, c'est un peu tiré par les cheveux, je sais, passons ...

Vous qui êtes parano comme peuvent l'être certains présidents nains ou français, ou les deux, ne vous inquiétez plus, vous ne vous disputerez plus avec vos proches et tout le monde sera content.

Donc, pendant 6 minutes 30 environ, vous vous prendrez un shoot de ce terrifiant "paranoid android" de nos chers Radiohead. Et terrifiant, je suis gentil car nous avons là affaire à une pièce en 3 mouvements digne des plus grandes compositions symphoniques de ces 5 derniers siècles, oui, j'exagère, je sais, ... quoique ....
Comment expliquer, donc, que les plus grands jazzmen s'entichent à le reprendre, que des orchestres philharmoniques dirigées par des pointures s'y frottent régulièrement et que même des rastas s'y collent avec délectation, .... parce que nous sommes bien en présence d'un des plus grands morceaux de tous les temps, au cours duquel Beethoven, les Beatles, Fugazi, Sonic Youth s'y croisent, que dis-je, s'y entremêlent délicieusement, c'est incroyable la puissance de ce morceau. Je ne m'en suis d'ailleurs toujours pas remis ...

Bref, c'est du lourd, mais si malgré tout, votre paranoïa persiste, alors prenez-vous donc les génériques, c'est moins cher mais c'est aussi efficace. Et vous avez le choix, le laboratoire Brad Mehldau nous propose 9 minutes 30 de pur extase





Tandis que des laboratoires plus alternatifs comme le Ganja Studios des Easy Star All Stars nous offrent une version plus colorée et plus douce. Je vous épargne les laboratoires Weezer et d'autres plus ou moins douteux.